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ESnet : 100 fois plus rapide que Google Fibre

Selon Patrick Pichette, chef de la direction financière de Google, le géant de la technologie pourrait apporter une connexion internet résidentielle de 10 gigabits par seconde aux USA. C’est assez impressionnant, 1000 fois plus rapide que les connexions d’aujourd’hui, mais pour la NASA, c’est toujours lent.
 
Pendant que nous utilisons l’internet publique, la NASA utilise le « Shadow Network », appelé ESnet (Energy Science Network), composé d’un ensemble de tuyaux privé qui atteint des transferts de données de 91 Gigabits par seconde entre plusieurs pays.
 
Cette technologie ultra-rapide gérée par le ministère de l’Énergie des États-Unis, est un outil important pour les chercheurs traitant de grandes quantités de données pour des projets tels que l’accélérateur de particules (LHC) et le Projet du génome humain.
ESnet est une fenêtre sur ce que le monde de l’informatique finira par ressembler.

 
Le premier réseau de recherche en informatique à l’échelle nationale était l’ARPAnet du Département de la Défense, qui a évolué dans l’Internet moderne. Mais ce n’était pas le dernier réseau du genre. En 1976, le ministère de l’Énergie a parrainé la création « the Magnetic Fusion Energy Network » pour relier ce qui est aujourd’hui « the National Energy Research Scientific Computing Center » avec d’autres laboratoires de recherche. Ensuite, l’agence a créé un second réseau en 1980 appelé « High Energy Physics Network »  pour connecter les chercheurs en physique de particules dans les laboratoires nationaux. Comme les réseaux devenaient de plus en plus importants, les chefs d’agence ont réalisés qu’il fallait fusionné les deux en un, résultat : ESnet.
 
En Novembre, l’équipe de réseaux informatiques de la NASA a atteint un transfert gigabit de 91 entre Denver et la NASA Goddard Space Flight Center à Greenbelt, dans le Maryland. Cela fût le transfert le plus rapide de bout en bout des données jamais réalisée dans des conditions «monde réel».
Les connexions internet de 10 gigabits par seconde résidentielles, ce n’est pas pour le moment, ne parlons pas de 100 gigabits. Néanmoins, nous utilisons de plus en plus de flux de données, que ce soit pour l’utilisation du HD, ou les téléchargements de fichiers assez importants. Il semblerait que Bell travaille sur un réseau de 400 gigabits, avec un objectif à long terme d’un téraoctet par seconde, soit environ 100 000 fois plus rapide que les connexions internet d’aujourd’hui, suis-je dans un film de science-fiction ?
 
 
ESnet

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Je ne suis plus confiné, Fan de foot mais aussi des nouvelles geeks. On discute ici et on règle les comptes sur FIFA.

  • Thierry Curty dit :

    En France, c’est pour 2020, la 5G, couverture absolue 100x plus rapide que la 4G.
    Autrement dit, j’aurai bientôt un internet décent, quoi.

  • Bydaway dit :

    C’est étonnant, car aux Etats Unis, il me semble qu’ils sont en retard !

    • Thierry Curty dit :

      En retard sur quel point? Aux USA, on a de la téléphonie et de l’internet pour ainsi dire même en plein désert. Dans les grandes villes, ils ont de l’ADSL 300M…

      • Bydaway dit :

        Ok ok, on m’avait dit que les connexions aux Etats-unis sont plus lentes quand Europe, en prenant l’exemple du Canada avec ces connexions basses à un prix exagéré, je suppose que les Etats-Unis pas si loin, ne font pas beaucoup mieux

        • Thierry Curty dit :

          Eh bien, c’est partout pareil. En France on a jusqu’à 1T à Paris…mais moi je reçois de justesse le GSM SFR et internet était par satellite jusqu’à présent, une épouvantable merde. J’ai commandé une clé 3G Bouygues que je vais recevoir samedi.
          Aux States ou au Canada, c’est pareil. Les villes sont bien équipées, en-dehors, c’est nul. Mais aussi bien au Canada qu’aux USA la couverture est meilleure qu’en France, surtout si on considère la densité de population.
          Mais, forcément, pour parvenir à une telle couverture sur des espaces immenses sans âme qui vive, il faut des investissements coûteux qui se répercutent sur les abonnements qui coûtent le double de chez nous.

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